TRAMWAY T1 A NOISY STOP

TRAMWAY T1 A NOISY STOP

Le bilan du T1 et du T2 !!!!!

 

Les premières lignes à l’heure du bilan

Les années d’exploitation des lignes T1 et T2 permettent aujourd’hui de tirer des enseignements. Tracé, signalisation, confort … Les futures lignes de tramway seront optimisées, pour le plus grand bonheur des Franciliens !

 

10 ans après Nantes, l’Île-de-France s’est dotée d’un tramway moderne. Premier département bénéficiaire, la Seine-Saint-Denis affiche déjà 15 années d’exploitation et près de 30 millions de voyageurs par an, pour la ligne T1. Cette expérience permet aujourd’hui de tirer quelques enseignements et de comparer avec le T2, mis en service dans les Hauts-de-Seine en 1997.

Le T1 plus urbain


Ces deux premières lignes sont très différentes. D’un point de vue de leur insertion dans le paysage, en premier lieu. La ligne reliant Saint-Denis à Noisy-le-Sec (T1) s’insère totalement dans le paysage urbain ; et la circulation du tramway supporte le trafic routier. Outre les 25 stations, le tramway rencontre beaucoup de carrefours, et de ce fait, peut connaître de petites irrégularités. Une situation totalement inconnue pour le T2 qui voyage sur une ancienne voie du société nationale des chemins de fer français (
SNCF) et peut ainsi conduire ses 80.000 usagers journaliers, de façon parfaitement régulière sur les 11,4 kilomètres de tracé.

Un trafic pendulaire ou diffus


C’est aussi sur le plan de la fréquentation que les schémas varient. Là où le T1 répond à un besoin des populations locales et se voit fréquenter de manière diffuse tout au long de la journée, le T2 connaît davantage d’ « heures de pointe », explique-t-on au syndicat des transports d’Île-de-France (STIF). Près de 20 millions d’usagers le fréquentent annuellement.

Des années d’exploitation et des adaptations


L’expérience de ces lignes a entraîné certaines transformations, bénéfiques pour les exploitations des lignes récentes ou à venir. Ainsi les quais de la ligne T2 ont-ils été allongés, en 2005, pour accueillir des rames doubles et augmenter les capacités d’accueil.

Du côté du T1, ce sont des travaux liés à la signalisation qui ont été menés pour améliorer la coexistence du tramway avec les automobiles. Une observation dont a pu bénéficier le chantier du T3.

Des paysages urbains plus agréables


C’est au niveau de la requalification des axes urbains que le progrès se fait sentir, notamment du point de vue des chalands. Les grosses artères de circulation ont cédé la place à des espaces privilégiant les piétons, les plantations et les pistes cyclables, pour une meilleure qualité de vie des utilisateurs des transports en commun, comme des habitants. « C’est le fruit d’un travail d’équipe et d’une implication de chacun des partenaires - de la maîtrise d’ouvrage

aux financeurs (RATP, départements, communes, région Île-de-France, NDR) - qui a permis de réaliser des ensembles harmonieux. » rappelle une porte-parole de la régie autonome des transports parisiens (RATP).

Une grande capacité d’adaptation des usagers


« Les Franciliens se sont complètement accoutumés à ce mode de transport remis à la mode dans les années 90, avance la responsable de la RATP. Les usagers s’adaptent très vite et prennent rapidement de nouvelles habitudes. » complète-t-elle. Ce que confirme le nombre d’usagers quotidiens du T3 : 80 000, après seulement 3 mois d’exploitation.

Enfin, l’intermodalité permise par les correspondances entre les modes ferrés ajoute encore au confort des voyageurs, qui adoptent de nouveaux modes d’organisation de leurs trajets.







 
Article publié le 19 mars 2007




06/04/2007
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