TRAMWAY T1 A NOISY STOP

Le 18 juin 2009 avait lieu un conseil municipal extraordinaire consacré au prolongement du tramway.

Un élu a dit que cette journée restera mémorable ! cela est certainement vrai mais pas dans le sens où il l'entendait. Elle restera comme la date d'une décision funeste qui risque de conduire à la la destruction de notre centre ville.

J'attendais d'avoir le texte exact de la délibération (désormais rendu public) présenté par les verts : cliquer sur le lien  compte rendu pour rédiger cet édito.

Le conseil a commencé par un bref compte rendu de la  dernière concertation  ; cette présentation  réalisée par monsieur Gryze du STIF a été hallucinante : il en ressortait presque que le projet est plebiscité par les Noiséens !!!!

Une interruption de séance devait permettre aux associations de s'exprimer, ou plutôt aux associations pour le tram  ("un t1 nommé désir", "le tramway rue Jean Jaurès une chance pour Noisy" et sa pétition de 450 signatures -pas vraiment un plebiscite !!-, un représentant de la fédération nationale des usagers), les associations Tram non et VBNST ont du s'imposer pour intervenir : curieuse conception de la démocratie !

Deux association du Petit Noisy ont présenté leur point de vue étayé par une pétition : « le pôle gare est un préalable » de 1200 signatures ; quand on lit les termes de la pétition on se rend compe que tout le monde pouvait la signer en l'interprétant à sa  manière.

Une intervention enfin du représentant du « collectif citoyen noiséens pour un référendum, choisissons le tracé » qui a obtenu 1300 signatures.

Alda Pereira Lemaître a annoncé la création d'une commission ad hoc pour étudier l'ensemble des pétitions qui ont été présentées aux élus. Prendra-t-elle en compte nos pétitions de 2005 qui avaient recuelli 1800 signatures contre le prolongement ou bien celle encore antérieur de Tramnon ?

Ce qui est sûr c'est que le tram à Noisy n'en déplaise au STIF est loin d'être plebiscité par les Noiséens.

Les prochaines élections municipales en apporterons vraisemblablement la preuve.

La séance a repris son cours normal par l'habituel jeu de ping pong entre majorité et opposition ou bien entre majorité et majorité offrant aux Noiséens présents un bien triste spectacle, un adjoint de la majorité en profitant une fois de plus pour tenir des propos à la limite de l'insulte envers les associations opposées au tram.

Bien entendu la délibération ayant pour objectif le passage du tram en centre ville a été votée par la majorité. Qu'en ressort-il ?

• le prolongement est motivé par les banalités habituelles relatives au bienfaits du tramway,
• le choix du tracé en centre ville est notamment motivé par son coût  inférieur de 40 millions à celui du tracé ouest : cet argument est stupide puisque quel que soit le tracé, le coût au km à  Noisy sera toujours bien inférieur au coût au km de la partie ouest (Romainville/Montreuil),
• une demande de réalisation concomittante du pôle gare : donc il ne s'agit plus d'un préalable ?
• demande de prise en compte des spécificité d'une partie de la rue Jean Jaurès en réalisant une alimentation par le sol : l'emprise des voies sera toujours la même ! Monsieur Lefèvre a dit qu'il était demandé l'étude d'une voie unique : curieusement ce n'est pas repris dans le texte. Sans doute sait-il que les entreprises de transport ne sont pas très chaudes pour ce genre de système,
• pas d'exigence réelle sur le matériel,

La cerise sur le gateau c'est que monsieur Ferraj a proposé un amendement pour qu'une piste cyclable soit prévue rue Jean Jaurès : cet amendement n'a pas été voté par les verts ni les communistes : stupéfiant. Monsieur Lascoux pronne mainteant la mixité voitures bicyclettes. On nage en plein délire : il a soutenu le principe,lors d'une des visites de terrain, d'une piste cyclable rue A France dans le sens montant et mixité voitures/bicyclettes dans le sens descendant !!

En conclusion la majorité municipale a opté pour un passage en centre ville mais laisse le STIF choisir le tracé, vraisemblablement lors du CA début juillet.

Il reste cependant encore du chemin : enquête d'utilité publique et trouver le financement.